— 19/04/23 – PDB : Jour 2 —
Ce deuxième jour du Printemps de Bourges était placé sous les signes de l’élégance et de la poésie : avec Martin Luminet, Voyou et Pierre de Maere, Songazine est allé écouter des artistes qui manient les mots à l’excellence.
Forcément, on ne pouvait pas rater le showcase très très privé de Martin Luminet aux Sons du Triangle, organisé par SCPP, French V.I.P. et Specimens Canadiens, parce que depuis toujours, on est fan de Martin et de ses mots justes.
D’emblée, on est plongé dans un univers intimiste, où les mots interpellent, nous transpercent. Tripes en feu, coeur meurtri, sentiments à vif, Martin nous invite à de profondes réflexions sur le vécu et les questions existentielles.
Première partie d’Eddy de Pretto ou encore de Clara Luciani, on souhaite à ce coeur d’artichaut mélancolique d’aller encore bien loin.
Direction le Théâtre Jacques Coeur en ville pour aller (re)découvrir Voyou.
Jadis iNOUïS (en 2017), et pensionnaire du Chantier des Francos (en 2018), on suit Voyou depuis le commencement. Maniant poésie et mélancolie à merveilles et usant de rythmes exotiques et chaloupés, le charme des mots et des sons laisse rapidement sa place à l’envoûtement : ses morceaux pop et colorés, parlant d’histoires d’amour et de rêves, d’ici et d’ailleurs, nous invitent rapidement à bouger notre popotin.
Voyou, c’est une bulle d’optimisme ou d’insouciance, de rêve ou d’idéalisme, de vitamines ou de malice. On a beau dire, malgré son nom, Voyou n’a rien de cela.
C’est ensuite au tour de Pierre de Maere d’entrer sur scène.
En quelques chansons, le phénomène belge actuel s’est accaparé le théâtre : de sa voix angevine, il chante des textes romantiques et audacieux sur l’amour ou la famille ; de son déhanché, il exalte avec panache la passion, la beauté et l’assurance et donne envie à tout le théâtre de se lever et danser.
Cet ange tombé du ciel a su nous cueillir par sa justesse et la beauté de ses textes.
Anne-Laure, des mots dans les oreilles, mais surtout dans le coeur
