Voici l’album « Son of a Watchmaker », de Cisco Herzhaft, chers lecteurs, du blues qui est pur et dur et … dure ; on vous dit pourquoi c’est bien !

L’homme a une longue longue carrière, il est réputé pour sa technique de jeu que les experts qualifient de « fingerstyle » jouant basses et mélodies de la main droite (je cite, n’étant pas un expert attitré !), et ce qui est certain est qu’il dégage la bonne vibration de la « musique du diable » que l’on apprend à fabriquer en écoutant ce qui vient de Chicago ou est porté par le Mississipi…

Cisco Herzhaft album

Si vous lisez sa bio, vous ne finirez pas la liste des festivals dans lesquels il a joué. Sa trace est partout, comme celle de la musique bleue, tatouée dans notre cœur de rockeur, depuis l’origine de la musique amplifiée.

Cet album rend aussi hommage au folklore traditionnel de la grande Amérique, sans oublier une reprise de Shake It Baby de John Lee Hooker.

Sur cet album attachant, il collabore avec un beat maker qui donne du punch à son Old Black Train, un rappeur et renouvelle le son mais bien entendu c’est dans le son blues fort « vintage » que l’on reconnaît et qu’il donne la mesure de son talent.

Les indiens, le Grand Esprit, les anciens, les modernes, les débutants, les aficionados, les esthètes, l’année 1963, les cadors, les guitaristes, la photo noir et blanc, les poor boys et les crazy women… tout ce monde, vous et moi inclus lui dit : merci !

Jérôme « trois accords, un article » V.

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