Tu m’accompagnes partout, noir toutou numérique et musical, tout aussi fidèle que mon vrai canidé (mais tu manges moins de croquettes ; bio les croquettes, hein !).
Tu ne possèdes que huit gigas de mémoire mais c’est suffisant, et cela m’oblige à faire un peu de place parfois, tout en gardant des indémodables et des albums qui sont agréables à réécouter. 17 Seconds, je ne peux pas l’effacer, par exemple.
Dans cette catégorie des coups de cœur et des musiques qui comptent, Indoors de Mischa Blanos,( sortie chez Infiné <3, le 20 Septembre) semble bien placé pour se qualifier.
Cet artiste venu du classique en possède les expertises et codes, tout en ayant succombé aux sirènes digitales et luminescentes de l’électro.
Mischa Blanos déroule des tapis volants de mélodies romantiques, subtiles et belles. Tout comme Vanessa Wagner, il sait faire d’un piano cette arme de séduction massive.
Je vais donc assurèment garder ces fichiers audio longtemps, les entendre au gré des aléas de la fonction random play, entre Social Distortion, Shame ou Paul Haslinger. Mes voyages souterrains dans le ventre de Paris, avec ou sans incident voyageur et panne technique à Gare de Lyon, n’en seront que plus agréables.
Cher walkman mp3, sais-tu que j’ai possédé ton ancêtre à K7 audio, celui avec un casque aux écouteurs protégés par de la mousse jaune tournesol ? Je l’ai aimé lui aussi, tu sais.
Et pour finir dans l’élégance, je vous pose ici ce morceau des Simple Minds, extrait d’un album chargé d’harmonies, d’évocations et du parfum d’un matin calme où l’on se promène, casque sur les oreilles, son fidèle Walkman dans la poche, le cœur content et le sourire aux lèvres.
On va peut-être tous crever, mais on aura eu le doux privilège d’écouter Mischa Blanos et les Simple Minds avant.
C’est déjà ça, n’est-ce pas Donald, Kim, Bachar, Jair, Boris et Vladimir ?
Jérôme « someone, somewhere, in summertime » V.