Allez, en ce 1er Mai, exprimons 200% en solidarité avec les défilés syndicaux et humanistes, de protestation et d’expression forte (tant que l’on peut).
Et poser des questions, poser des questions !
Alors …
Du Metal, du Hard, du LOUD en levant le poing ?
Du reggae en mangeant les merguez ?
De la musique originale pour danser dans les cortèges ?
Se soigner avec Therapy?
16ème album de ce groupe sans concession qui écume nos oreilles et envoie du lourd depuis 40 ans. Hard Cold Fire tient la route, solide comme un rock.
Des riffs, du rythme, des hymnes pour un album plein d’aura, de fougue et de rage. Carré et pointu à la fois, pas lisse, pas banal : c’est chaud.
Des morceaux que l’on peut écouter et réécouter sans se lasser, à fort volume.
Recommandable en manifestation, en émeute ou en bande-son de barricade.
Comme au temps des Clash en 1977
On attend avec impatience l’album de Don Letts, grand rasta musicien expert qui a œuvré avec Big Audio Dynamite et même le grand Bob Marley.
Sortie le 26 mai : Songazine a pu l’écouter,il s’appelle Outta Sync. c’est un grand cru reggae, ska, pop.
Son vintage, énergie d’aujourd’hui !
A suivre.
Ne pas faire une croix sur Protomartyr
Leur album sort le 2 juin, on les a même interviewés, et on vous révèlera tout cela en temps et en heure ; en revanche voici publié le deuxième single « Elimination Dances » qui est inquiétant à souhait, comme le clip vidéo où un japonais danse en se démultipliant.
Les boys de Detroit de déçoivent pas.
Alison ? …qu’elle entre !
Plus proche de ce jour, le 12 mai sort officiellement l’album d’Alison Goldfrapp aka The Love Invention.
On avait commencé cette chronique avec Therapy ? qui met l’accent sur les guitares distordues et on termine avec un son funky, dansant, synth-pop, assez cool, un peu évanescent mais bien agréable.
Entre du Madonna éthéré et du Kylie Minogue un peu calmé, voire parfois du New Order quand ils se mettent au disco (cf le morceau « Fever »), cet album nous montre que la musique de club, de soirée, de mix… peut être nourrie de jolis morceaux.
So Hard, So Hot, susurre-t-elle tandis que le boum boum nous entraîne sur un dance floor glissant et elle nous achève avec un SloFlo hypnotique.
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De retour à notre contestation sociale, nous sommes au moins consolés par de la musique et par tout ce qui nourrit culturellement notre vie de prolétaires éclairés mais néanmoins résistants.
No pasaran.
Jérôme « inna sync. » V.