Il est un des Artistes majeurs de la scène Blues !
Neal Black &The Healers, dont la voix rocailleuse et le jeu de guitare virtuose sont caractéristiques reviennent avec un nouvel album.
L’aventure de ce 12e opus, signé chez Dixiefrog commence en Allemagne alors que l’Artiste est en tournée et se termine à Pau au Celestine Studio.
Il est vrai que Neal Black entretient avec la France un rapport particulier, puisque il semblerait qu’il est récemment choisit de s’y installer.
A little Boom Boom Boom est pour le moins audacieux : les 13 compositions qu’il renferme parcourent des univers musicaux hétéroclites.
La Blues note se pare alors de sonorités Jazzy avec Green Bean Swing, et de rythmes Latinos dans Alabama Flamenco. Il s’agit d’un des morceaux instrumental de l’album sur lequel est convié Fred Chapellier avec lequel Neal Black avait précédemment collaboré.
Le Boogie de Going Down Together vous donnera irrémédiablement envie d’effectuer quelques pas de danse avant de vous laisser bercer par le ton confessionnel de Never Been Lucky. Une certaine mélancolie s’en dégage, portée par les notes d’harmonica de Nico Wayne Toussaint.
Saints Of New Orléans sonnera comme une piqure de rappel aux Aficionados de l’Artiste puisqu’il s’agit d’un titre que il avait interprété avec Larry Garner dans l’album Guilty Saints. Neal Black a ici choisit de le revisiter avec un groove différent, dans lequel nous retrouvons la touche de Fred Chapellier.
Break a Promise de facture Blues classique ravira les mélomanes avides de sonorités très travaillées. En effet, il s’agit d’un album d’orfèvres et rien ne semble avoir été laissé au hasard. Ainsi, les notes de cuivres qui se retrouvent dans nombre de morceaux confèrent à l’ensemble un équilibre sonore appréciable.
Neal Black invoque également les fantômes de Bobby Charles et de Jimmy Dawkins qui planent au dessus de Why Peole Do Like That et de l’électrique All For Buisness, interprété avec Robben Ford.
Vous l’aurez compris, A Little Boom Boom Boom est un album d’anthologie qui nous donne envie de travers l’interdiction du premier titre, Don’t Follow me There, afin d’en percer tous les Secrets.
Emma Forestier.