(Ceci n’est pas un slogan publicitaire)
Voici Solal Roubine, un chanteur pop français qui va transformer la morosité de ta vie en un ciel bleu rayonnant où tourbillonnent des papillons aux couleurs chatoyantes.
Ouais je sais, dit comme ça, ça fait soit cul-cul, soit tox/camé/halluciné. Mais justement, tu ne nieras pas, après avoir écouté Hublot, (trop) petit concentré de 5 chansons qu’on peut aisément qualifier de pépites, que ça t’a bien fait planer. C’est cette pop brillante aux accents psychédéliques qui te procure cet effet réjouissant. Ce sont ces petites touches funk et électro te font péter le taux d’endorphines en à peine un quart de chanson.
Solal Roubine, 22 ans, un talent absolument dingue déjà repéré par le Ricard Live (finaliste 2019), une voix un tantinet lancinante qui prend le temps de déguster les mots. Une plume d’une maturité exceptionnelle pour son âge, qui sait habilement transformer une journée ordinaire en une allégeante tournée de bars (Rien n’est vert) ; ou encore une relation amoureuse qui s’achève douloureusement en tour du monde en avion (Hublot) : « tu m’portes au ciel mais j’saigne encore ») … et même contempler le corps de sa muse dans une langoureuse et contemplative Esquisse, dont la mélodie possède un incroyable pouvoir évocateur. En Décembre, on laisse couler le temps en flânant, et Solal Roubine nous présente finalement La Malicieuse, mystérieuse et éloquente femme qui se moque de ce qu’on pense d’elle. On a [enfin] trouvé un chanteur féministe ?