Beauregard

Deuxième jour au festival Beauregard. 18 000 personnes étaient présentes hier, comparé aux 26 000 venus voir Les Insus. Le ciel est tombé sur nos têtes et de la bonne boue, quoique moins importante qu’aux Papillons de Nuit, a pris place sous nos pieds.

Songazine démarre à la scène John avec les Brian Jonestown Massacre. La puissance psychédélique s’est abattue sur une foule plus jeune et plus chevelue qu’hier soir. Malgré la pluie, on a pu profiter de leurs longues envolées shoegaze, transcendantes. Anemone et ses sœurs nous ont enveloppés dans les limbes du BJM.  Anton Newcombe  était dans un autre monde que le nôtre. Joel Gion est toujours le Mr. Tambourine Man du groupe avec ces petites pirouettes avec l’instrument. Certains dans la foule se demandent à quoi il sert dans le groupe. Mais, laissez-le, il est très bien là où il est. Une phrase dans le public a fait sourire Songazine : «  Pourquoi, ils ont les lunettes de soleil avec ce temps pourri ? » Ah l’innocence…. Bref, les Brian Jonestown Massacre ont donné un bon coup de rock, certes psychédélique, à cette deuxième journée et nous on adore !

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Interlude Nekfeu, pause tex-mex. On rejoint la grande scène de Beauregard pour aller voir Beck. Le chanteur-guitariste nous a délivré un show survitaminé et le public était séduit par cette performance. Notre chanteur américain nous a joué ses plus grands classiques comme le monstrueux Loser. On pensait qu’il allait faire  le titre en final, non, il fut le troisième morceau. Dream a été aussi de la partie, ainsi que la nouvelle Wow. Le public a repris en chœur E-Pro. Pour le final, Beck nous a réservé une sélection de reprises de célèbres morceaux, notamment Jump On It de Sugarhill Gang, mais aussi China Girl de David Bowie. Il était tellement bien sur scène, qu’il a dépassé son temps de concert, pendant que les Belges de Ghinzu commençaient leur show à John. Leur deuxième passage au festival.

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La nuit arrive au festival. Le public est de plus en plus jeune. On le sent au taquet, prêt à en découdre pour une énorme soirée de musiques électroniques. Et, ils vont être servis ! A la scène Beauregard, un épais nuage de fumée se lance sur le public, enfumant quelques uns, ainsi que les photographes en crash. Il est le prélude à l’arrivée du duo anglais The Chemical Brothers. Ils ont envoyé du lourd ! Direct commencé avec un puissant Hey Boy Hey Girl qui a mis tout le monde d’accord et a donné un bon coup de fouet électro au public en délire. Le volume à pleine puissance, ils nous font danser, voyager, être envoûtés, vers un monde musical où se rencontrent Do It Again, Got Glint, Go,  Galvanize. C’était monstrueux ! On s’est pris plein les yeux, les oreilles, par leur performance sons, lumières & fumées.

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The Shoes avait la lourde tâche, ensuite, de remettre une couche d’électro aussi puissante que les Chemical Brothers qui ont vraiment placé la barre haute en cette fin de soirée au château.

Thomas Monot

crédit photos : Mikaël Pennec & Thomas Monot

Bonus lien :

The Brian Jonestown Massacre 

Beck

The Chemical Brothers 

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