Bim. La lumière s’éteint. Applaudissements. La scène s’inonde de lumière.
Austra. Au loin.
Austra dans la lumière.
Austra comme la déesse de la lumière.
Hier soir, sur la scène du Trianon, Austra était lumière. Visuelle et sonore.
Katie Stelmanis (Austra de son deuxième prénom) et ses musiciens ont hypnotisé la salle mythique parisienne.
Dans un mélange d’électro-pop et de psyché.
Entre batterie et synthés.
Dans la salle, la voix d’Austra se déploie. Magnifiquement chevrotante et profonde, précieuse et élégante. Vertigineuse.
La voix d’Austra résonne. Les morceaux détonnent. Le public se donne.
Lose It, Utopia, Future Politics, ou encore We Were Alive évoquent l’espoir, un monde sans frontière et sans profit, le féminisme et l’utopie à laquelle le groupe a envie de croire.
Pendus à ses lèvres
Perdus dans sa voix
Au milieu du dancefloor
Plus d’une fois
On a été transportés sans effort
Attirés. Comme un aimant.
Hier, lors du festival Les Femmes S’En Mêlent, Austra nous a éblouis. Ébahis. Et plus que réjouis.
Anne-Laure