Il y a de ces matins gris, des matins de pluie
Ce matin il est parti avec une envie
Ce matin il est parti, il n’a pas souri
Il y a de ces matins gris, des matins de pluie

Mermoz, Guillaumet et d’autres sont déjà partis
D’autres camarades s’en étaient alors suivis
D’autres camarades avaient alors fui la vie
Mermoz, Guillaumet et d’autres sont déjà partis

Sillonnant la Terre et la mer de son outil
De là-haut, il regarde, compare et réfléchit
De là-haut, par mégarde, il rit et s’assagit
Sillonnant la Terre et la mer de son outil

Vent, sable d’étoiles des éléments réunis
Il rencontre la Terre et s’en fait une amie
Il rencontre l’espace et s’en fait un ami
Vent, sable d’étoiles des éléments réunis

L’eau comme le feu brûle le sang d’oasis
Il se rend compte que l’Homme n’est jamais ennemi
Il rencontre des hommes et se fait des amis
L’eau comme le feu brûle le sang d’oasis

De son navire aérien il se fait messie
Des mots et des destins liés de ses récits
Des mots écorchés de baisers de ses récits
De son navire aérien il se fait messie

Entre ciel et mer il sourit à l’infini
Terre des Hommes est écrit
C’est ainsi qu’il s’enfuit
Terre des Hommes est écrit
C’est ainsi qu’il s’enfuit
Entre ciel et mer il sourit à l’infini

Augustin.

terre-des-hommes

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