« T’as pas envie de connaître toutes les règles avant même de commencer à jouer quand tu découvres un nouveau jeu de société », dixit Jules. Alors, non, on ne vous dira pas tout, au risque de vous gâcher la surprise, mais le Jules Box a été un tel moment d’éclate qu’il fallait quand même en parler ici.

  • 1 : Tu découvriras à quel point la variété est fédératrice : non, la variétoche, comme on l’appelle vulgairement, n’est pas forcément un terme négatif. La variété, c’est léger-léger, on l’oppose souvent à la Chanson française avec un grand C, parce qu’on ne peut pas considérer les chanteurs de variet’ comme défenseurs de la langue française, comme s’ils s’étaient moins foulés pour écrire leurs textes, ou comme s’ils avaient moins de talent. Mais en fait, ça, on s’en fout. Oui, on s’en tape, parce que la variété garde en elle une magie : cette capacité à réunir tout le monde autour d’une mélodie et d’un texte simples. Tout le monde a ça dans un coin de sa tête « Elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue », ou « J’me présente, je m’appelle Henri j’voudrais bien, réussir ma vie, être aimé… ». La variété, il faut la défendre, parce que c’est notre patrimoine, et Jules en a fait son cheval de bataille avec cette « anthologie revisitée de la variété française », ce spectacle-jeu interactif absolument dément.
  • 2 : Tu penseras venir à un spectacle tranquille, où tu végèteras confortablement assis au fond d’un fauteuil douillet, mais que dalle : pendant près de deux heures, tu seras plutôt debout devant ton fauteuil – qui gardera précieusement ton manteau – à danser, sauter, twister, et surtout, à chanter (fort et faux). Il en va aussi de la victoire de ton équipe, car plus vous mettez le feu, plus vous gagnez de points.
  • 3 : Tu deviendras « corporate » avec ton équipe (des bleus ou des rouges, impossible de savoir à l’avance qui va gagner !) pour séduire au max les arbitres du jeu, Maître Chon et Maître Vince. Tous les coups sont permis, mais pas la corruption. Tes deux grands vizirs seront tes chefs d’équipe, ceux qui auront eu le cran d’aller s’installer sur scène sur les canapés Chesterfield et qui auront la lourde charge de buzzer, répondre aux questions, boire des coups, et vous faire faire de magnifiques chorégraphies dignes de la fièvre du samedi soir.
  • 4 : Tu t’étonneras d’entendre les excellents musiciens (Yvan Descamps à la batterie, Alexis Maréchal à la guitare, Mathieu Debordes aux claviers et à la basse, et Jules à la guitare et au chant) jouer des mash-up (« style consistant à mélanger deux, voire plusieurs titres en une seule piste », merci Wiki) complètement improbables du genre la musique d’Uprising de Muse

…avec les paroles de La mauvaise réputation de Brassens (et comme c’est assez impossible à imaginer et que t’es hyper curieux, va vraiment falloir t’inscrire à un Jules Box).

  • 5 : Tu éclateras plusieurs fois de rire en écoutant les séries de questions posées par Jules aux chefs d’équipes, parfois dignes du Burger Quizz, ou du Télémagouilles (on s’en met… ?).
  • 6 : Tu pourras danser un slow avec des inconnus, et peut être même sur la scène, si tu oses y monter. Tu connaîtras peut-être un beau moment tout violet, lorsque les rouges et les bleus se réuniront derrière le chanteur, en un superbe chœur, se prenant par les épaules tout en chantant du Céline Dion. Oui, oui.
  • 7 : Tu connaîtras un très beau moment d’émotion grâce à l’hallucinant performer peintre-marionnettiste Rénald Zapata.
  • 8 : Tu pourras bien aller y jouer plusieurs fois, et même te faire un p’tit Quatre à la suiiiiite si le cœur t’en dit (génération Julien Lepers et Lucien Jeunesse, représente), parce que CE NE SERA JAMAIS LE MEME SPECTACLE. C’est interactif, jamais identique donc jamais chiant.
  • 9 : Tu te prendras forcément au jeu et tu souhaiteras par-dessus-tout la victoire de ton équipe. Si tu perds, tu seras dégoûté. Moi je m’en fous, j’ai gagné : RED POWER !
  • 10 : Je t’achève avec ce teaser :

… et je n’oublie pas de te dire qu’il te reste des chances d’aller te faire un bon Jules Box aux Trois Baudets à Paris le mardi 30 avril ou le mardi 7 mai. Ensuite, pense à suivre les dates en cliquant juste ici, parce que je suis certaine que, comme moi, t’auras très envie d’y retourner.

Violette, devenue toute rouge un samedi soir à Ballan-Miré

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