
(photo : Queens of The Stone Age wanna make it with chuuuuu)
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Place aux amplis surchauffés et aux vraies guitares malmenées.
Double feature de live report car Songazine avait 2 correspondants in situ !
Un dimanche au soleil vu par Thierry B.
Ce dimanche, j’ai prévu un marathon…de rock, du vrai, du pur et dur avec évidemment un peu de douceur.
King Hannah : « never walk alone».
Important de commencer léger, avec King Hannah, un duo originaire de Liverpool qui se produisait sur la scène Revolut.
La délicieuse Hannah Merrick (chant et guitare) dans sa robe de lolita rouge vif, et son acolyte Craig Whittle (guitare) étaient accompagnés d’une section rythmique (basse, batterie), chacun sur son estrade. Une Angleterre qui sonnait US, des chansons à la Leonard Cohen, du spoken word, c’était du British Americana, il ne fallait pas se « Trumper ».
Provoker : « Tim Burton’s family »
Un petit tour vers la scène Horizons pour y découvrir Provoker, un trio de kraut-cold-wave-post-punk californien, avec une boîte à rythme (dommage). Ambiance Famille Adams, pourtant on n’était pas mercredi !
Last Train : « destination rock’n’roll »
Retour sur la scène Revolut pour y voir les alsaciens de Last Train, ma première grosse claque du festival.
Ces potes de collège ont tracé leur route. 10 ans auparavant ils se produisaient sur la petite scène, ce dimanche ils étaient l’une des têtes d’affiche du festival.
Le premier titre « Home » a lancé les hostilités. C’est un titre parfait pour débuter un concert (et l’album « III »), une batterie style battement de cœur au début, avec une montée en puissance au fur et à mesure du morceau, pour exploser avec des riffs de guitare cinglants par moment.
Tous étaient vêtus de noir et Julien Peultier, le guitariste, se distinguait avec son polo Adidas et sa jupe kilt. Il s’est beaucoup amusé avec la caméra.
Jean-Noël Scherrer (le chanteur) vivait ses chansons avec beaucoup de passion qu’il transmettait parfaitement au public. D’ailleurs le titre « This is Me Trying » restera pour moi le titre le plus poignant du festival (séquence émotion).
Par la suite, Julien s’est mis debout sur la foule qui l’a porté pendant qu’il grattait sa guitare avant de se laisser tomber, un grand moment de pur rock‘n’roll !
Ce quatuor a vraiment tout d’une locomotive pour le rock français !
17h30, c’est sérieux, rdv avec le rédac chef, près du stand Deezer où les gens faisaient la queue pendant au moins une ½ heure pour 2 minutes de blind test !
Bref, à chacun son trip hein !
The Royston Club : « back to the 90s »
Pendant ce temps-là sur la scène Horizons, c’était la belle surprise du festival, The Royston Club. Les Gallois puisent leurs inspirations un peu du côté de chez Arctic Monkeys mais aussi dans cette scène de rock alternatif de la fin des années 90 (The Strokes, Editors, …) Un son parfait, une présence scénique qui n’avait rien à envier aux meilleurs.
Stereophonics : « Britpop d’ambiance »
Le mercure était à son max et donc, il était important de bien s’hydrater ! Lors d’un festival il faut savoir choisir son bar, bien situé, par exemple face à la scène Revolut, tout au fond et où l’on pouvait profiter, de loin, à la performance de Stereophonics (encore des Gallois). Ils ont enchaîné les tubes. C’était propre, trop peut-être, pas désagréable mais il manquait quelque chose.
Fontaines DC : « la cure de jouvence »
Direction la Grande Scène pour voir Fontaines D.C.. 17 titres ont été interprétés, principalement des albums « Romance » (8) et « Skinty Fla » (5). Les mélodies étaient belles et le mapping aux couleurs de leur dernier opus, rose et bleu, rendait plutôt bien. Grian Chatten avait des airs d’un frère Gallagher avec sa main dans le dos.
Sur « I love you », après 1 minute 30, Grian stoppe le titre, silence pendant 3 longues minutes, problème technique ? Peu importe, le titre est rejoué entièrement cette fois-ci.
Fin du show avec Starbuster, « I’m gon’ hit your business if it’s momentary blissness » et j’ai repris ma respiration.
The Limiñanas : « psychédélique à la française »
Retour vers la scène Revolut, dans le brouillard de poussière irrespirable. Pas moyen de trouver un food truck où il n’y a pas 1 heure de queue. Du coup, direction vers le fameux spot/bar pour y écouter le son rock psychédélique de The Limiñanas.
Queens of the Stone Age : « The kings of the catacombs »
Enfin, dernier concert, sur la Grande Scène, retraversée du désert de poussière pour y voir Queens of the Stone Age.
Les californiens ont joué 17 titres (comme FDC), dont 5 titres de « Songs for the Deaf » et 4 de «…Like Clockwork » (4). J’ai trouvé la voix de Josh un peu limitée au début, mais elle s’est améliorée au fil des morceaux pour finir à son apogée sur « Make it Wit Chu », titre dédié aux personnes travaillant aux Catacombes de Paris.
Josh s’est amusé à jouer les chefs de chœur avec le public. « I Wanna Make it, I wanna make wit chu », devant, derrière, à gauche, à droite et même avec l’un des caméramen.
Le concert s’est terminé sur « Song for the Deaf ».
Le monde est stoner !
Bilan du marathon, FDC a remporté le concours du t-shirt de groupe le plus représenté, et je n’ai pas compté les maillots irlandais, Last Train, la plus grande sensation, The Royston Club la belle découverte et QOTSA le bouquet final.
Mention spéciale au drapeau Palestinien présent sur presque toutes les scènes.
Thierry
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Un dimanche au soleil vu par Jérôme V.
Pour compléter ce qui fut écrit avec brio précédemment (et je suis 200% d’accord), j’ai aussi vu la charmeuse, solaire et aérienne Sharon Van Etten ET j’ai pu interviewer rapidement les excellents Bryan’s Magic Tears, que nous vous recommandons chaudement (ils ont eu une mission de clôturer avec brio, en scène Bosquet, alors les QTSA déchaînaient la Grande Scène devant la foule -étouffante- de clôture) ; ce groupe mérite plus que l’hexagone et merci Born Bad !
Et moi j’ai fait un selfie avec Josh Homme en zone « artistes » juste après, yeeeeeeeeeeeesss ! #fan
Bilan 2025 ?
Mes découvertes comme les électriques Camion Bip-Bip, la merveilleuse Aurora, les talentueux Slow Fiction et les impeccables The Royston Club, avec une mention cœur pour le frappadingue John Maus.
Et Palestine partout, Breizh Atao nulle part ?
Espoirs pour le futur en QUATRE lettres et puis basta ?? ( la réponse est R.O.C.K.), car je viens de relire mes live reports de 2016 et ça fait tout drôle de revoir des grands grands noms pleins d’ampères pas amers, mais soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien, à l’année prochaine Rock en Seine !