Pour paraphraser Clint Eastwood dans le Bon, la Brute et le Truand, « le monde se divise en deux catégories, ceux qui connaissent Kat Onoma et ceux qui sont creux. Toi, es-tu creux ? »
J’adore Kat Onoma, je suis 100% fan de Rodolphe Burger qui continue à nous enchanter. Si vous ne connaissez pas : réparez vite cette ignorance crasse.
Ce groupe français à la classe internationale a touché les sommets d’un rock élégant et fin, évocateur, poétique et esthétique.
Je cite (NB : vous remarquerez que rarement un rock critic ne dit « je cite » en copiant-collant des phrases du dossier de presse !!) : 30 ans après sa sortie initiale, le mythique album Billy the Kid de Kat Onoma ressort dans une version remasterisée à partir des bandes analogiques, pour la première fois en double vinyle et également dans sa version CD (épuisée).
3ème album de Kat Onoma (après Cupid en 1988 et Stock Phrases en 1990), Billy the Kid, paru en 1992, est l’un des plus emblématiques du groupe, celui par lequel au succès critique est venu s’ajouter un considérable succès public. Considéré par certains comme un « concept album », il est construit à partir d’un texte du poète Jack Spicer, paru en 1957, et d’un recueil de poèmes intitulé Série B, After Spicer, signé Thomas Lago (plus connu sous le nom de Pierre Alferi).
Je reviens à ma plume pour ajouter : mais ouiiii c’est un tel excellent album, empli de pépites qui restent forever dans mon cœur et dans celui qui en furent touchés. Grande grande bouteille dans la cuvée 1992, parmi les grands crus musicaux.
The Radio, quel morceau « énorme » ! Et la force faussement nonchalante des autres dont le Désert, et Lady Of Guadalupe, alors ? The Gun est toujours une tuerie, bang bang.
Rien à dire, top du panier, 30 ans plus tard, pas une écaille sur le six-gun, pas une rayure sur la diligence, pas une ride sur le visage de Billy The Kid.
Kat Onoma demeure dans nos playlists, Rodolphe Burger et sa bande de pistoleros sont tous partis ailleurs (au ciel ou dans des carrières multiples), et c’est toujours à la radio qu’on apprend les grandes nouvelles.
Jérôme « nothing can kill anybody » V.