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La Rochelle, dimanche 13 juillet – Sous un ciel ensoleillé et face à l’esplanade Saint‑Jean d’Acre comble, la scène Jean‑Louis Foulquier a offert une programmation à couper le souffle, en place et en honneur des femmes.
Un savoureux mélange d’énergie pop, rock, électro et chansons à texte a conquis près de 10 000 spectateurs, rassemblés pour célébrer cette nouvelle soirée des Francofolies.
C’est Emilie Marsh qui ouvre le bal avec son guitariste. Originaire de La Rochelle, l’autrice‑compositrice‑interprète a livré un set sensuel, à l’image de son rock électrique et incandescent. Un moment magistral avant Barbara Pravi et La Femme.
Puis, la sublime Barbara Pravi, dont la voix puissante et vibrante captive instantanément, subjugue la foule. Révélée avec « Voilà » à l’Eurovision 2021, elle confirme son statut d’artiste majeure de la chanson française. Sa présence sur cette scène résonne comme un hommage vibrant à Piaf et Brel, esquissant un début de soirée chargé d’intensité et de poésie.
Asfar Shamsi, découverte la veille au Théâtre Verdière, est venue jouer à l’interscène, avec la même énergie dévastatrice. Encore une belle prestation pour cette pépite du Chantier des Francos.
Vient ensuite la vague sonore de La Femme, ce groupe hors norme qui bouscule les genres. Entre riffs new wave, surf-rock et électro, leur set est une déferlante sensorielle. Des classiques aux refrains repris en chœur par le public aux nouvelles chansons, chaque morceau est une immersion collective dans leur univers vintage‑futuriste.
C’est ensuite à Hoshi d’enflammer la foule. Sa voix énigmatique, à la croisée de la pop et de la chanson, fait vibrer le public. Ses textes touchent en plein cœur avec des textes intimes, d’une authenticité pure, créant une émotion plus que palpable.
Et pour clôturer la soirée, Julien Doré investit la scène avec son charisme naturel. Véritable caméléon musical, il parcourt ses hits mais aussi des reprises avec une énergie dévastatrice. Sensuel, poétique, oscillant entre dérision et engagement, Julien Doré emporte le public entre rires complices et instants de grâce. Un final suspendu, tendre et lumineux. Du grand Julien comme on aime.
Encore une belle sélection pour cette soirée. Merci Les Francos !
La Team Songazine