Yannick's Best Of 2025

2025 Best of

(photo : Butt, y’a pas de mais, vous trouverez vous-mêmes un super docu sur les Butthole Surfers)

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2025 fut une année horrible pour moi sur le plan humain : deuils en série (amis, parents) et un monde en déréliction qui voit l’extrême droite monter de plus en plus en puissance dans le monde entier, ce qui conduit notamment au massacre de femmes et enfants sous nos yeux, via le web et malgré l’infâme désinformation propagandiste d’une grande partie des médias.

Mais sur le plan culturel, ce fut très riche. De belles expos (celle à la Cinémathèque consacrée à James Cameron, celle sur le Surréalisme commencée en 2024 mais vue en janvier dernier, Dennis Morris à la Maison Européenne de la photographie, Apocalypse. Hier et demain à la BNF etc.) qui traduisent et illustrent dans leur ensemble la terreur et la sidération face à l’extrême violence et nazification du monde actuel. Des « grandes prostituées » Babylono-Macronistes et ultra-libérales aux cinglés impérialistes, expansionnistes et autocrates qui nous gouvernent, tous sont à l’origine de nouvelles autres Babylones ou de nouveaux Holocaustes et l’horreur est vraiment partout. Heureusement que l’on peut encore s’évader à l’écoute des grands disques des artistes que l’on suit parfois depuis des dizaines d’années et qui demeurent à leur meilleur. Swans, Young Gods, Charles Hayward et Dälek, November Növelet, Zëro, feu-Gabi Delgado avec Marc Hurtado, Ulan Bator, Jessica93, Arabrot, The Ex, Nurse With Wound ou dans une moindre mesure, Treponem Pal.

J’ai pu revoir tout ce petit monde ou presque en concert, notamment Swans et Gods, mais aussi Nine Inch Nails ou Cindytalk, tous quatre parmi mes plus beaux souvenirs de lives de cette année 2025,

Rayon découvertes récentes et qui continuent de m’enthousiasmer cette année, je voudrais citer les très psyche Smote (from England), le trio français Rien, Virgule, le hip hop industriel à la Dälek du Nancéen Daski et les Tourangeaux Mange Ferraille ou encore l’hypnotique Julie’s Haircut, groupe Italien formé à la fin des 90’s, mais dont je n’avais jamais entendu parler avant cette année.

Notez pour finir que deux très bons documentaires musicaux ont été visibles cette année (en de rares salles ou événements tel l’indispensable Etrange Festival), un sur l’Electronic Body Music par Pietro Anton et un absolument excellent sur le groupe américain déjanté Butthole Surfers (The Hole Truth and Nothing Butt de Tom Stern). À vous de trouver le moyen de les découvrir!

Ah! Et rayon autobiographies, je recommande celle de The Jesus & Marychain et surtout celle de Kid Congo Powers!