Des briscards qui jouent depuis une quarantaine d’années et nous offrent le 10 juin 2022 un album touchant et poétique ? The Dream Syndicate répond présent. A Los Angeles, ils n’ont pas la CGT * et font de la musique 35 heures fois 2 par semaine, pour notre plus grand bien.
Dans mon avalanche de sollicitations, je reçois d’eux ce Ultraviolet Battle Hymns and True Confessions et vu que cela m’est envoyé gra^ce aux bons soins de Fire Records, je prends le temps de l’écouter.
Une fois, puis deux fois et trois fois. Like !
Il émane de ces 10 chansons une séduction subtile, mais réelle. Très difficile de classifier ou d’étiqueter le genre : on dira… un slow rock sensible, mélodieux et raffiné ? Une musique qui prend son temps, et mérite d’être dégustée avec attention, certainement ;
Si je triche et vais lire les commentaires et compliments de mes confrères anglo-saxons ou européens, je note des observations faites au sujet de touches shoegaze, psychédélique, de magie ou de flamboyance, c’est dire si Ultraviolet Battle Hymns and True Confessions regorge de nuances et de riches couleurs.
Fustigeant sans répit la musique commerciale et dénuée de personnalité, je vais donc lever la main encore une fois pour signaler et vouloir partager ce que The Dream Syndicate ont créé avec leurs instruments, leurs cœurs et leurs cerveaux.
Et, pour ne pas laisser le lecteur sur un point d’interrogation comme s’il lisait une critique fumeuse dans Bitchpork ou les Zincroques, je vais droit au but = écoutez cet album, c’est vraiment bien.
Adhérez au Syndicat du Rêve, et évitez la retraite à 65 ans car avec eux c’est pour la vie.
Jérôme « Beyond Control » V.
*je précise que je suis 100% pour le syndicalisme et la juste défense des droits des salariés bien organisée en tous pays et toute circonstance ;