MaMA
Cet article est le numéro 4 sur 4 du dossier MaMA 2017

Paf ! Le second jour du MaMA est passé. Tellement vite ! En coup de vent. Une grande tape dans la tronche. A peine le temps de dire ouf après le premier. De boire un coup. De poser son stylo (ou son clavier d’ordi plutôt). De recharger les batteries.

MaMA Festival Jour 2

Hier, j’ai couru le MaMArathon.

Au planning : 8 interviews, 14 concerts et 3 apéros.

Alors oui, forcément dit comme ça, ça fait peur. J’entends déjà les empathiques sursauter, murmurer et crier : « Mais c’est beaucoup trop ! », « Mais comment c’est possible ?« , « Mais comment elle tient ? » et les rebelles se révolter : « Le réd’chef exagère ! »

Ne vous inquiétez pas, j’étais prévenue. C’est moi qui l’ai voulu. Je le savais et je m’étais préparée. J’ai eu un entraînement digne des plus grands sportifs. J’avais le stylo dans les starting blocks. Au taquet pour écrire. Pour relayer l’info, vous partager les actus, les potins.

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D’abord, on échauffe la voix et les mains. J’ai enchaîné une interview, deux interviews, etc. Une petite pause. On continue. En tout, une dizaine d’interviews, où j’ai rencontré chacun des artistes présents au Rock in Loft : Dani Terreur, Fanel, Ali Danel, Auren, Nazca, Mofo Party Plan, No Money Kids et la pétillante GiédRé. Et pour compléter l’exercice : entre chaque entrevue, un petit concert et des applaudissements, des levers de coudes et des étirements des zygomatiques et des serrages de mains.

Enfin j’ai couru les salles et les concerts. Prêt ? Parteeeez !

Au premier kilomètre, j’ai vu Diva Faune. Le duo a chauffé le public de La Cigale avec une pop indé énergique. Pile, de quoi me mettre en jambe pour la soirée.

Plus loin, j’ai rattrapé Safia Nolin aux Trois baudets. La vitesse de croisière étant enclenchée, je me suis laissée bercer par sa voix délicate.

Arrivée au bout, demi-tour, retour à La Cigale ! Je partage une heure avec Alb. et sa pop dévastatrice. Le feu dans la salle ! Des lumières, des applaudissements. Des cris !

Je suis en sueur. Je cours au Carmen pour voir Chelou, le petit anglais qui me booste avec ses morceaux electro psyché et totalement planants.

Je regarde ma montre. Vite ! On accélère ! C’est l’heure d’aller supporter Inuït (les chouchous de toujours) au Bus palladium. Avec « Dodo Mafutsi« , leur cri de guerre, la course reprend, encore plus intense.

Déjà, les derniers kilomètres approchent avec Mai Lan et son hip-hop new wave, au Bus Palladium. De quoi franchir en beauté la ligne d’arrivée.

Ouf ! Aie.

Et on remet ça ce soir.

 

Anne-Laure, MaMA Two

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