Focus sur le festival préféré du rédac chef de Songazine, voici le compte-rendu très subjectif du premier jour.
15h30, il fait 35 degrés, l’été est impérial et dominateur. C’est parti !
Interview sympathique, rapide, du solide et carré bassiste de Clutch, Dan Maines : ce groupe qui explose le stoner depuis 1990. Du lourd, comme on le verra à la nuit tombée…
Bombino ouvre le bal sur la Grande Scène : pas facile mais ils assurent. Vite une glace ! Je file voir la fin du set de Théo Lawrence, espoir confirmé du rock and roll vintage made in France. Vite de l’eau.
Surprise du jour : l’énergie communicative de Caravan Palace qui fait swinguer une foule conquise et en sueur. Une petite bière pour se rafraîchir. Les mythiques Brian Jonestown Massacre sont au complet, mais leur son raffiné et onirique se prête moins bien au live. Qu’importe ! On les aimera toujours. Panini jambon-fromage et Perrier.
Et là, un enchaînement à couper le souffle. Les deux meilleurs concerts vus hier (on ne peut pas être partout !) Clutch sort les décibels et la rage, ça pulse, puis on court écouter les Royal Republic tout en savourant une grande… pression. Les suédois sont au sommet de leur grâce et enchantent la nuit poussiéreuse et assoiffée. L’interview du guitariste et du batteur nous avait appris qu’ils ont connu des galères de trafic pour arriver de Malmö et qu’ils repartent pour Varsovie directement ; ces courageux rockers ont dépassé les 30 festivals cet été. On les adore pour leur énergie, leur fraîcheur et leur maestria.
Epuisé, on s’en va dans la nuit torride (et le Tram T2) alors que résonnent les premiers accords du concert des élégants Last Shadow Puppets. On croque de ces biscuits Granola offerts à la poignée et on s’asperge au spray hydratant, collant et heureux.
Demain sera encore plus beau.
Jérôme « weekend man » V.
PS 1 : bravo à l’organisation « presse », accueil parfait et sourires toujours appréciés
PS 2 : oui, plein de courbatures ce matin, on marche plusieurs kilomètres à Rock en Seine !