On peut qualifier la musique de L’Impératrice de pop groove funk house disco et dance se poursuivant dans les années 2010, à l’instar de Cerrone dans les années 70. En deux mots, leur musique est alternative et indépendante. En plus, la French Touch électro-versaillaise n’est pas loin, là c’est à Saint Germain en Laye que vit le jour Charles de Boisseguin, ancien journaliste et critique musical membre fondateur du sextet L’Impératrice.
David Gaugué, Hagni Gwon, Tom Daveau, Martin Neumann et Flore Benguigui jeune chanteuse ayant évolué dans le monde du jazz, forment le sextuor de cette musique originale et fantasque depuis 2012. On a remarqué leurs arrangements nourris aux synthés, basses, cuivres, percussions au Printemps de Bourges et on les a gardé en tête et à l’oreille depuis que l’on a appris que les 11 morceaux de leur premier album Matahari (Microqlima/Pias) ont vu le jour le 2 mars 2018, date de sortie officielle de l’album disponible en disponible en CD, vinyle, streaming (avec bientôt un cumul de plusieurs dizaines de millions de vues) et en téléchargement. C’est le producteur et musicien jazz funky Eumir Déodato (le même que Björk, Aretha Franklin et Kool and The Gang etc.) qui en a supervisé les arrangements éclectiques.
Si si, L’Impératrice n’a rien d’aristocratique, elle en serait même tout le contraire. On ne quitte pas du coin de l’œil l’héroïne Mata Hari aux multiples visages d’espionne kaléidoscopique et guette ses faits et gestes musicaux, qui ont inspiré les membres du groupe L’Impératrice. Telle une boule à facette, chaque titre composant Matahari en fait briller une différente. A l’écoute, on est envoûté par le charme du single Dreaming of You, avec la collaboration d’Isaac Delusion, groupe électro pop parisien, l’union fait la force dans le rêve.
L’Impératrice est à aller découvrir si ce n’est déjà fait les 3 et 4 avril 2018 au Casino de Paris, quasiment déjà complets, puis à Solidays en juin. Le Roi est mort, vive L’Impératrice !
Vanessa MdbS