Chez Songazine, on a un rédac chef branché sur 100 000 volts. Il se jette partout, au sens propre comme au sens figuré, et il débarque toujours là où on ne l’attend pas !

Cet homme plein de surprises, donc, a dernièrement sorti un album avec son groupe Papa Soviet. C’est Punk, c’est rock, ça ne se prend pas au sérieux, et c’est bon, très bon ! Ça vous parcourt les guiboles et vous donne sévèrement envie de pogoter !

Alors, mon cher lecteur de Songazine, si tu veux écouter ce petit bijou qui te fera transpirer dans ton salon (à défaut de pouvoir les applaudir en concert pour le moment, malheureusement…), tu fermes tes volets, tu cliques ici ,et tu tournes le bouton du son pour t’en mettre plein les oreilles, parce que les membres de Papa Soviet ne sont pas du genre à avoir peur de la disto.

Alors on a été quelques uns, parmi les chroniqueurs Songazine, à vouloir rendre un hommage à ce mec passionné, déjanté, qu’on adore et qu’on admire.

Big up, Jérôme V., Guillaume et Milanose !

Violette

Les Verts sont pâles

Les Verts sont pâles ? Aux écolos qui feraient mieux de nettoyer les rues de leurs quartiers, pour la planète il est déjà trop tard. Message cash, reçu 5 sur 5 Papa Soviet ! Ecolo, démago, rigolo, pipeau ?! L’écolo engagée (et assumée) que je suis prend ce titre avec le sourire. Les contradictions montrées du doigt. C’est ça aussi, le rock.

La voix au micro de notre rédacteur en chef me laisse baba. Jérôme, c’est bien toi ?! (Il va se casser la voix, et après, comment il enseignera, notre Jéjé hein ?). J’imagine ses étudiants écoutant ce titre. Sans voix sans doute eux aussi. Un prof, on l’imagine rarement au micro criant du rock indé.

Toujours est-il que ce titre ouvre l’album de Papa Soviet et donne le ton : du rock, du rif, ça déménage, ça bouscule, c’est frais, c’est neuf.

Papa Soviet, l’album tant attendu de notre rédacteur en chef préféré ! On aime. Bien sûr.

Pascale Baussant

Concertard en Paris Majeur

Rédac en chef chéri, tu m’as souvent fait rire mais là avec Concertard en Paris Majeur les larmes me viennent.

Tous ces RV à la Fourmi pour aller de la Cigale à la Machine en passant par la Boule Noire ou le Trianon dans le temps d’avant. C’est en vous écoutant tous les 3, Milanose, Guillaume Hellfest V. et toi mon Jéjé, que le manque est violent.

Merci Papa Soviet en attendant de vous voir au Supersonic même si ce n’est pas dans le XVIIIème arrondissement.

Punk’s Not Dead

Patrice

Blizzard Blizzard

Blizzard vous avez dit Blizzard ! Ainsi démarre à grand coup de guitares hyper propres mais terriblement vrombissantes, le cinquième morceau de Papa Soviet, trio résolument punk-érier noir. 

Alors fait il froid dans cette chanson ? est-ce que l’objectif est de nous vanter les vertus Staliniennes des vacances d’hiver en Sibérie ? Que Leni-ne !! Niet ! les paroles crient leurs ras le bol, le burnout du trop plein d’écran, la goutte de vodka qui fait déborder le verre, Bref-nev comme dirait Leonid, ce cinquième titre énervé du trio, nous renvoie complètement dans l’atmosphère d’un Bérurier noir pourfendeur, ou d’un Wampas moqueur, avec les préoccupations d’un humain moderne qui a simplement voulu se déconnecter et se mettre au vert… ou au froid. 

Un confinement froid, oui, un retour brutal et glacial de l’homme vs la nature sauvage, qui nous renvoie à ce que nous sommes, sans les FB et consorts. 

L’album est hyper bien produit, je vous encourage vivement à écouter les autres chansons, les guitares sonnent assez modernes pour n’être qu’un simple hommage à la scène franco-punk 80’s, ça chante juste, c’est moderne dans les thèmes, et la batterie se permet quelques élans bienvenus de double pédales métalo-siderurgicale. 

On sent  différentes époques dans ce morceau choisi, il y a  une générosité rock moderne bienvenue, une plus-valu.r.s.s en quelque sorte.

Pierre-Yves

Kebab

Chiche, on s’fait une chanson sur le kebab ? C’est le pari musico-culinaire improbable qu’a relevé Papa Soviet.

Chanson en 3 temps pour retraduire le processus de cette bonne vieille tradition nocturne en sortie de répet.

Temps 1 : l’ingestion. Des sons qui claquent, une voix et des textes qui percutent comme une bonne sauce samouraï en fond de bouche.

Temps 2 : la digestion. Les sons s’apaisent, s’entremêlent et s’enlacent dans la mélasse de nos estomacs musicaux en pleine descente, câlés, repus.

Temps 3 : la transformation. Le déversement d’acides soniques sur fond d’enzymes électriques fait son effet et nous fout la grosse frite.

In Kebab we trust, un retour aux sources fondamental. Na zdorovie !

Guillemette

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