Pourquoi rédiger cette chronique, qui doit être la 150 ème de l’année ? Qui me pousse à écrire sur la musique ? Pourquoi se fatiguer à pondre un texte, chercher des images, trouver des liens, poster sur WordPress et enfin partager ? J’ajoute que mon PC est atteint de la maladie de la lenteur progressive (et que ses jours sont comptés, déjà deux ans, vous pensez c’est un âge canonique), que la touche de la lettre « O » est remplacée par un morceau de scotch. Réussir à travailler est un exploit avec cette bouse (marque Lenovo, déconseillée 5*).
Tel le cyclope Polyphème dont Ulysse avait crevé l’œil, je ne peux répondre que : c’est de la faute de Personne, je ne sais pas quoi vous dire…Si, de fait je peux vous donner au moins une explication ce soir, j’ai aimé écouter les morceaux de l’album de Null+ Void, appelé Cryosleep. L’envie de vous expliquer que c’est beau et bon est plus forte que celle de procrastiner, reporter, faire le mort.
De quoi s’agit-il ? Soyons bref et clair, voici la recette :
Electro sombre et maligne
Sons recherchés, fins, agréables.
Des moments languides et propices à l’évasion (par l’esprit, bien entendu)
Inspiration science-fictionnesque.
Null + Void c’est pas l’agent double zéro mais le producteur de sons Kurt Uenala.
Il a de beaux featurings : Dave Gahan de Depeche Mode sur Where I Wait (bien vu et totalement dans le ton DM), l’inimitable Shannon Funchess, mais aussi Black Rebel Motorcycle Club et The Big Pink.
Et le tout est parsemé et épicé d’un je-ne-sais-quoi d’un tour de main, qui s’appelle probablement le talent…Ce n’est pas si compliqué, vous voyez, de rédiger un post sur un album qu’on a aimé. Maintenant, pfff, il va falloir chercher des images, trouver des liens, poster sur WordPress et enfin partager et je vous rappelle que mon PC est atteint de la maladie de la lenteur progressive, cela empire chaque jour. Mais pour vous, pour Null + Void, pour le plaisir au final… je le fais ! Si vous lisez cet article, je vous adore (bonus)
Jérôme « full + much » V.