Une galerie d’art, Rue Quincampoix, Paris…
Montoya est un jeune groupe parisien d’indie pop qui laisse un parfum d’été et de poésie. On se laisse guider par une mélodie pulpeuse, rêveuse de grands espaces. Songazine les a rencontrés à l’occasion d’un showcase pour leur morceau We Are On The Hill.
Il était une fois dans une kermesse d’une école, en l’an de grâce 1990, un garçon nommé Hugo et une fille, Cécilia. Tous les deux, ils s’étaient promis, dans vingt-ans de jouer de la musique. Le rêve se réalisa en 2014. « On s’est recroisé dans un appartement parisien. Puis, nous avons croisé le chemin de Tom le guitariste, sur la route. Félix notre batteur, on l’a récupéré sur Le Bon Coin, » plaisante Hugo avant de rajouter ; « C’est le meilleur batteur de tout Paris. » Félix commente : « Ce n’était pas facile de me retrouver, car j’étais dans la section électroménager. » Cécilia continue l’histoire : « On a monté Montoya à deux (Hugo). Nous sommes des auteurs compositeurs à deux têtes, à quatre mains et quatre pieds. » « Des Chimères », poursuit le guitariste.
Montoya est une bande d’amis musiciens qui essaye de réaliser le maximum à la maison. Hugo : « Nous voulons garder cet esprit DIY. Notre pochette a été pensée par Cécilia. On adore bidouiller, trifouiller. Ne pas trop chercher un énorme son. On veut préserver cette spontanéité, une simplicité. » Cécilia : « Même si on essaye de créer des moments épiques dans nos chansons, on veut des parties intimes et directes. »
Dans leur EP, On The Hill, un thème s’impose dans les quatre morceaux : « il existe un sujet central épris de liberté et de quête. Il passe par des morceaux introspectifs, plus profonds et d’autres assez aventureux. On remarque, parfois, que notre musique s’écoute sur la route. L’ordre du voyage, est aussi important dans notre œuvre, » explique la chanteuse. « On aime bien raconter des histoires. Nos chansons sont un peu des contes, On aime plus titiller l’imaginaire des gens, que de parler des mecs qui nous ont quitté », sourit-elle.
Pour Songazine, Montoya signifie un lieu, un village irréel, méditerranéen, où il est agréable de vivre. Pourtant, le nom du groupe est un nom très utilisé. Cécilia se rend compte : « Au fil de l’eau, nous nous sommes vite aperçus que ce nom était assez universel. Si tu le tapes, tu tombes sur pleins de résultats différents. De la Formule 1 à une plage du Brésil. Nous sommes un pilote automobile et une plage ensoleillée. » Hugo nous en dit plus sur l’origine : « En vrai, cela vient d’un personnage dans un film de Rob Reiner, Princess Bride. Au même titre que les Goonies, c’était un film qu’on regardait quand on était gamins. C’est ce personnage un peu touchant, Inigo Montoya, qui mène une quête et qui manie bien l’épée. » La belle chanteuse poursuit : « C’est un personnage qu’on aime bien qui est à la fois drôle mais aussi aventurier. Il est fort mais sensible quand même. En fait, nous sommes des pirates aux grands cœurs ! »
En tout cas, Songazine leur souhaite une belle aventure dans ce monde rempli de moults péripéties que celui de la musique. « On a envie de faire plein de concerts. De revivre ce qu’on a vécu au Pop-up du Label (Leur Release Party) tous les soirs. » Enfin, Cécilia annonce le dernier mot : « Quitte à raconter une histoire, composons un album ! »
Thomas Monot
Bonus lien :
We Are On The Hill, showcase réalisé par Le Bruit des Graviers