Rencontre avec Molybaron un jour d’automne doux et conversation en anglais avec Gary Kelly, fondateur, guitariste et chanteur du groupe. Le batteur Raphaël Bouglon est là aussi et nous partageons un café, en toute convivialité. Ces garçons sont bigrement sympathiques et ouverts, notre conversation est animée et libre.

Graphiste professionnel, irlandais, Gary Kelly vit en France et ils sont  trois français sur les quatre membres de la baronnie. Il a par ailleurs signé l’artwork de leur album et c’est de la belle ouvrage. « CREATIVITY DOESN’T HAPPEN BY ACCIDENT » clame son employeur et on le croit, car il y a de la sueur mêlée au talent ici. Soigner son image est capital, Gary ne l’ignore pas.

MolyBaron_album

Côté musique aussi, chez Molybaron, on bosse, on sue, on s’active pour polir des pépites hard, heavy, métalliques et très construites. Les mélodies sont travaillées, ciselées et pleines d’énergie, on dirait « powerful » en anglais…

Ils ne cachent pas leurs influences telles que Metallica, Led Zep, U2 voire Rage Against The Machine. Côté paroles, des prises de position contre les forces du (mauvais) business et ils peuvent fort justement brandir l’étendard des forces de progrès.

Pour le live, autre domaine de prédilection et de partage de leur belle énergie, ils se battent pour trouver des dates et on les verra en 2018 à Paris.

Ils avaient (bien) assuré récemment la première partie de nos chers Psychedelic Furs à l’Elysée Montmartre.

Souhaitons-leur succès et de continuer un chemin bien tracé, car comme bien des groupes, ils auront besoin de toutes leurs forces et leurs talents pour nager dans l’océan du show business. Ils ne semblent pas en manquer, apparemment.

Jérôme « 1 coffee with sugar, please » V.

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