Petits pas indécis sur une lune pâlotte
Petites notes évanescentes et cristallines
Colorent l’espace en quelques éclats magiques
Parsèment le ciel d’étoiles scintillantes
Font vibrer l’air gris qui colle à la peau
Entrouvrent la porte d’une bien-errance inattendue
Méhari nous emmène en voyage dans un espace hors du temps, un monde abstrait hors de toutes contingences, un monde où il fait bon oublier
Une seconde, rien qu’une seconde
Cette petite fêlure, cette petite déchirure de l’âme
Qui grince, qui saigne à gouttelettes
Se souvenir que ça fait mal, que le temps nous mange la tête
Symphonie de la légèreté
S’abandonner aux cercles infinis de cette mélodie caressante
A la pureté des notes du piano mélancolique, de l’électro aquatique
Apaiser toutes les peurs, comme un baiser sucré
Retrouver l’insouciance, l’innocence
Une seconde, rien qu’une seconde
Le temps d’un voyage sur une planète indolore
Sauter dans les flaques colorées comme au temps de tous les possibles
Petit tour en apesanteur, annuler la pesanteur du quotidien, ce jour le jour qui nous ronge, où chaque minute efface un peu plus ton sourire, décoloré
Découper un arc-en-ciel dans un ciel plombé d’automne morne, le démultiplier en confettis à saupoudrer sur les murs trop blancs de l’existence
Retrouver l’exubérance de l’enfance qui se cherche partout sans oser s’annoncer
Une seconde, rien qu’une seconde
Encore, encore, en une boucle infinie
Ecouter en boucle cette onde lénifiante
Et se laisser emporter, planer, se laisser aller
Juste un instant…
MD « sans modération »