On avait craqué, en tombant sous le charme imparable de Maxwell Farrington et le Super Homard et de l’album Once.
La chanson We, Us, The Pharaohs me sembla être l’une des toutes meilleures de 2021…
Nous sommes gâtés, chers lecteurs. Vendredi 20 mai 2022, sonnez hautbois, résonnez trompettes, le duo soyeux nous offre un EP 6 titres intitulé I Had It All. La France se dote sans joie d’une nouvelle bande de ministres et l’on se gardera de commenter sous peine de devenir acerbe, alors parlons de belles choses, utiles au genre humain, contribuant à notre bonheur.
Pas moins.
Que dire de plus que nous n’avions pas murmuré avec tendresse lors de notre première chronique ?
Evoquer cette voix douce, élégante et raffinée qui nous emporte vers des sommets de classe ?
Souligner ces orchestrations riches et mélodieuses, qui donnent envie de mettre un smoking et de conduire une Jaguar de 1966, British Racing Green, avec le volant à droite, indeed ?
Mettre en avant ces paroles dans un anglais charmant et à faire écouter à tous ceux qui aiment cette langue quand elle se pare de velours et d’or ?
Lancer un doux clin d’œil en montrant à autrui l’amusante pochette de l’EP ?
Essuyer une discrète larme au coin d’un œil humide en regrettant les sixties et leur légèreté vue de nos années à la modernité implacable ?
En quelques mots, nous nous contenterons de vous inciter avec douceur mais une belle dose de fermeté et d’assurance à écouter de façon répétée ces 6 chansons. Certes, tout s’écroule, tout brûle : le GIEC a bien raison. Vladimir peut nous envoyer ses missiles, nous serons caramélisés, mais au moins nous aurons entendu « I Had It All » (rires un peu gênés mais sobres).
Au paradis, je sais que m’attend une Jaguar de 1966, British Racing Green, avec le volant à droite, et dans l’autoradio, il y aura …
Jérôme « super fan de ce groupe » V.
