Carrière « solo » pour un musicien : un aspect souvent difficile à faire exister ;
Que faire quand vous faites partie d’un des groupes les plus formidables et légendaires de votre époque ? Peu évident !
Martin L. Gore (vous savez qui il est, hein), comme Dave Gahan font parfois des excursions hors du vaisseau amiral spatial et colossal.
Le second pose sa voix où il veut et ça ressemble à… leur groupe à la seconde !
Le premier sort un EP atypique « The Third Chimpanzee EP », 5 titres instrumentaux et assez sombres, sur leur label fétiche et qu’on adore : Mute Records.
Alors ?
En fait, ces morceaux 100% instrumentaux sont fort intéressants à écouter et réécouter. Gore nous embarque dans des voyages sonores bizarres et numérico-synthétiques, portant comme titres des noms de singes ( vous apprendrez donc que « vervet » en anglais c’est « singe vert » en français et « howler » : singe hurleur).
A la réécoute ces pièces musicales vous rentrent curieusement dans les tympans et vous donnent envie d’en faire des génériques d’émissions ou des moyens de se relaxer, allongé et de s’évader par la rêverie.
Cela sort le 29 janvier et notre année 2021 qui s’annonce encore bien sombre verra quand même quelques gemmes briller dans l’obscurité : Martin Gore sait les tailler avec ses mains d’expert joaillier. Il fabrique des pièces uniques et différentes de ses… collections habituelles, ce qui est tout à son honneur.
EP neuf, épicé et surgelé à la fois, recommandé donc pour public exigeant aimant l’industriel, le pas banal ou le réalisateur de documentaires qui cherche une bande-son un poil inquiétante.
Moi les singes, ça me fait un peu peur, pas vous ?
Jérôme « bono-pas-bo » V.