Parfois on écrit une chronique et on se dit : « bon, c’est pas mal », on se fait plaisir et puis on est sympa. On oublie assez vite.
Parfois on écrit une chronique et on se dit : « là c’est good, je suis fier d’avoir un site et de pouvoir écrire sur ça ! ». Et on espère se souvenir !
Par Facebook, j’ai découvert une perle d’humour et de drôlerie musicale, qui me pousse à écrire sans tarder une chronique de la deuxième catégorie !
Accrochez-vous et notez bien ce qui suit, car si vous avez un petit coup de pompe, un instant de blues, un passage à vide… je vous fournis l’antidote, le remède qui va vous faire (a minima) exploser d’hilarité devant votre écran.
Il s’agit d’un trio de dingues burinés et drôlississimes, incluant le mythique Ramon Pipin (Au Bonheur des Dames, Odeurs) : ils manient l’ukulélé aidés de trucs bizarres et variés, et pourquoi faire donc ? Des reprises déjantées, courtes, en français de grandes chansons sous l’appellation « les chefs d’œuvre du rock massacrés par nos soins ». Filmés face caméra, à la maison, les compères coquins assaisonnent Led Zep, Prince, Queen, Depeche Mode, les Beatles, Lou Reed ou James Brown en mode délirant (et joué juste, hey ! ce sont des pros). Ils se sont produits (rarement) en live paraît-il, il ne faudrait pas rater un prochain Rdv.
Budget zéro, effet plus l’infini. Ultra British pour l’aspect pince-sans-rire et totalement gaulois dans la franche rigolade. Un must pour les neurones, dans le respect -complice- de la culture pop et rock.
Le meilleur, le plus irrésistible, qui décoincerait un Poutine au réveil après une soirée chez Bachar lui ayant raconté ses projets, c’est le bêtisier !
Prises ratées, fous-rires, disputes simulées, mises en abyme, grand n’importe nawak : on leur décerne le grand prix de l’humour parodique et pétri de références. Un coup de chapeau, car il est bon de rire bêtement et de partager des choses peu sérieuses mais excellentes, avec ses amis.
Voilà : je suis ravi d’avoir écrit cette chronique, en me tenant les côtes et en écoutant les Excellents massacrer des chefs d’œuvre à pieds joints !
On les remercie de nous faire nous gondoler, tordre, pouffer, exclamer et on dit encore, encore…
Jérôme « au bonheur des gens » V.