Après quatre ans d’absence, Izïa revient sur scène pour présenter son nouvel album Citadelle. Sortant d’une semaine de résidence à La Sirène – scène rochelaise, la belle Higelin a donné vendredi dernier le premier concert d’une tournée française déjà bien remplie.
Avec Citadelle, quatrième album de sa discographie après La Vague (2015) qui symbolise ses 10 ans de carrière, Izïa continue sur sa lancée et s’affirme comme reine de l’électro-pop-rock. Ce nouvel album est un message à la vie. Intense et sincère comme elle, tout en sensibilité.
Citadelle, comme la place privilégiée d’une souveraine… telle qu’Izïa en grec.
Citadelle, comme celle de Calvi en Haute-Corse, sa ville de cœur. Comme un écho à son père, citoyen d’honneur de la cité corse. Comme le lieu où est né cet album.
Avec des musiques efficaces, merveilleusement arrangées, la jeune chanteuse se montre heureuse sur scène et nous dévoile des textes touchants, évoquant son père (Dragon de Métal ou Idole), sa famille (Que tu saches, comme un message d’espoir à son fils), Calvi et tout ce qui l’a fait grandir. Sur scène, Izïa est belle, drôle, touchante. Envoûtante. Elle partage tout, les rires et les larmes, l’ombre et la lumière.
Citadelle, comme un album profond, décuplé d’émotions entre sa grossesse et le deuil de son père : « Des émotions qui montent Trop Vite, passer du rire aux larmes si vite ». « Ton coeur comme un soleil irradie autour de toi. Tu me manques tant » (Dragon de Métal). Comme un combat et la force tribale qui s’en dégage pour rayonner et illuminer (Sentiers, Chevaucher ).
Citadelle, comme une continuité. L’énergie de la jeunesse et la force et la sagesse des anciens.
Ce concert a été riche d’incroyables moments de grâce, remplis de souvenirs, de messages, de lumière et surtout de vie… si bien qu’on n’a pas envie de la laisser toute seule Izïa, lorsqu’elle nous chante Let me alone.
Anne-Laure, subjuguée par La Vague Izïa