Vous ne lirez pas cette lettre mais ce n’est pas grave. Le genre épistolaire est un angle d’écriture créative toujours pratique et permettant d’exprimer son point de vue avec force.
J’ai écouté votre album live « Rocked This Town » et je me suis rappelé en un long moment de joie comme vous êtes beaux, bons et forts.
Ramener le rockabilly pur et stylé au début des eighties fut déjà un geste fort. Quelle classe dans votre album, sa pochette pleine de défi… les bananes, les tatouages : on en a pris plein les mirettes !
Vos looks 100% vintage, mais un son parfait et ces p**** de chansons, toutes des hits en puissance. Un vent de fraîcheur avec un retour vers le passé ? Vous l’avez fait souffler, et comment.
Tout chez vous est élégant : les guitares de Brian Setzer, la batterie minimale de Slim Jim Phantom (quel blaze !) et cette énorme contrebasse que Lee Rocker malmène sans répit.
Je vous ai vus en concert deux fois, à Lyon vers 1982, mais quelle claque !
Alors, cet album live me donne des frissons, je rêve de vous revoir (sur Terre ou au Paradis ?) encore jouer à 200 à l’heure, nous faisant aimer aimer le rock and roll, le vrai, le pur et le dur. Tous les « tubes » sont là, allez, montez le volume.
Chers Stray Cats, je suis un chat moi aussi, je miaule sur les toits avec le Stray Cat Strut, je ronronne d’aise et je peux sortir mes griffes si on ne vous loue pas.
Cat class and cat style, c’est vous et un peu moi, grâce à vous.
<3
Jérôme « purr » V.
