(photo : Diesel Dust, le bon rock comme là-bas mais ici !)
Salut à toi, internaute de fin d’année !
Le courageux père Nono passera-t-il indemne entre les drones et les missiles, survolant des océans de plastique et des forêts consumées, observant la fonte des glaciers et les icebergs qui s’écroulent dans la mer, évitant les égoïstes jets privés et les low-costs polluants, zigzaguant entre les cyclones et n’atterrissant pas sur les villes en feu, se baissant pour éviter des taxes supplémentaires voire des rafales de kalashnikovs ?
A suivre !
Chez Songazine, nous vous offrons quelques cadeaux rares et différents, loin du bombardement marketing, de l’autotune lézardé et des BO de JO en boucle ;
Point de Tino Roussi, ni de Maria Tarée, nope à Gorge Nikael, ces scies musicales overdosées qui ne vous seront pas imposés en ces colonnes, vous pouvez enlever votre masque à gaz.
Helm : étonnante surprise
Un groupe qui vous fait voyager loin vite et fort en 4’50 secondes, via un morceau qui décoiffe, recoiffe, accélère, freine et vous laisse étonné et heureux : Multiplier.
Qui douterait de la créativité potentielle de musiciens d’aujourd’hui devrait ranger sa rage et se pencher sur ce dossier prometteur !
Un clip bien pensé des Toulousains mérite votre visionnage en format 16/9.
Helm, Casque t’en dis ? Du bien !
Carburant et poussière
On ralentit le tempo et on se met en posture vintage-sudiste avec Diesel Dust.
Belle voix, guitares qui font whoooommm, whiiiim, harmonica sensible, basse tranquille : on vous offre le voyage gratos vers les USA de Larkin Poe, Lynyrd Skynyrd, ou d’un Kyle Daniel (récemment interviewé).
Hé bien surprise, ce sont des concitoyens, chers amis !
En voilà un présent bien sympathique pour le tonton rock and roll et la cousine qui fait de la danse country, c’est leur album Just Another Day.
Si vous aimez la bonne musique, c’est pour vous perso, aussi…
Couleurs vives
Etonnant album de The Colourflies, intitulé Staresque. Drôle de mélange rock indé, grunge, bizarre mais attachant. De Idaho Falls, Idaho, vraiment des USA cette fois ! De la pop à fleur de peau qui semble déraper en permanence, comme une voiture avec des pneus été sur une route verglacée ;
Vous prenez un shaker et mélangerez Nirvana, Weezer, Helter Skelter, My Bloody Valentine en secouant fort pour obtenir ce résultat.
On se demande parfois pourquoi de bons musiciens / groupes sont à deux doigts d’être célèbres -ou pas- et la réponse n’est pas évidente ! En tout cas, The Colourflies mérite votre écoute.
Pan dans la tronche
Single fortiche et sans appel de The Darkness : I hate Myself : autodérision, remords en cascade sonique pour un bilan post-rupture qui monte dans les aigus.
Avec le son à 10/10, ça fait du bien et ça dégivre la voiture en un clin d’œil.
Aérien
Plus zen, cette chanson oxygénée et fraîche d’Alma Elste : If You Ever, qui permet de respirer tout en marchant vite dans le métro ou en s’enfuyant des zones commerciales clonées et bondées qui vous disent « achète achète achète c’est Nowel regarde j’ai mis un sapin » et ce, dès le 1er octobre.
Reprises de (haute volée)
Il faut être à la fois culotté, doué et… modeste pour s’attaquer à des chansons d’un groupe aussi culte et influent que les Simple Minds.
Orwell n’a pas flanché et nous livre « Simple Minded » des versions personnelles, légères comme l’air et fort élégantes de 6 chansons des écossais qu’on aime tant.
Coup de cœur pour « Up on the Catwalk » qui est déjà l’une de nos préférées ever.
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C’est hot et dans la hotte, tout cela ?
Bises au foie gras et au Sauternes, hips
Jérôme « à fond les calories » V.