(dédicace à KRAFTWERK)
A l’aube d’une autre époque, on ne brasse que du toc.
J’électronique la puce, qui s’en perce l’oreille.
Puis à midi tapantes, j’éteins mon terminal
Car Silicone balaie.
Ma mémoire est si vaste, que je n’sais plus octet.
Méga, Giga, Téra, les trois petits cochons
Effacent dix mille loups, formatent un petit coup
Et l’horloge parlemente.
C’est la ballade d’Otto Matic
Jouez violons, fumez plastiques
C’est la ballade d’Otto Matic
Remets-moi la disquette, où l’automate farcit.
Bon sang, c’est Krank Einstein, ses circuits ont sauté.
Faut s ‘le faire à souder, répète son processeur.
Les claviers sont frappés, le disque dur est mou
Erreur 404 et ferveur des virus.
Dehors, la lutte est dure, l’ordinateur des braves
Veut leur faire avaler la tarte perforée
Et mon frère le robot va faire une confession :
Le système est binaire, on vote sans décoder.
C’est la ballade d’Otto Matic
Jouez violons, fumez plastiques
C’est la ballade d’Otto Matic
Remets-moi la disquette, où l’automate farcit.
J’aime les imprimantes, quand elles sont religieuses,
J’aime la touche « efface », les fonctions alitées.
Le PC tout pour toi, logiciel étoilé
Ton cerveau a chauffé, tu n’es plus connecté.
A l’aube d’une autre époque, on ne brasse que du toc.
J’électronique la puce, qui s’en perce l’oreille.
Puis à midi tapantes, j’éteins mon terminal…
Car Silicone balaie.
Jérôme « kein Ralf, kein Florian » V.